A. LES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
1) Le parlementaire, un intermédiaire nécessaire
2) Une complémentarité indispensable
- celui de la mise en jeu de la responsabilité des ordonnateurs pour les décisions prises sur la base de l'équité à la demande du Médiateur ;
- celui de l'élargissement de la saisine du Médiateur
B. LES DELEGUES DEPARTEMENTAUX
1) L'origine des délégués départementaux
2) L'activité des délégués départementaux
a) Une institution adaptée aux causes difficiles
b) Un personnel adapté à sa mission
c) Avec le succès, la saturation
d) Les mesures envisagées
C. LES CORRESPONDANTS MINISTERIELS
1) La création du correspondant ministériel
2) Le rôle du correspondant ministériel
3) Pour une meilleure collaboration
D. UN EXEMPLE DE LIAISON AVEC LES ORGANISMES SOCIAUX
- Les administrations centrales, essentiellement les services du ministère des affaires sociales et de l'intégration, plus rarement d'autres départements ministériels (agriculture, affaires étrangères) ;
- Les services déconcentrés : directions départementales du travail et de l'emploi (D.D.T.E.), directions régionales des affaires sanitaires et sociales (D.R.A.S.S.), préfectures ;
- Les collectivités publiques décentralisées : directions de l'action sociale des conseils généraux (D.A.S.-département), centres communaux d'action sociale. direction des affaires sociales de la mairie de Paris, centres hospitaliers ;
- Les organismes sociaux de type public ou privé assurant une mission de service public (sécurité sociale, emploi, chômage).
2) Les modalités de collaboration
a) Au niveau des administrations centrales
- par la saisine directe des directions des ministères de façon à avoir une réponse de l'autorité qui a le pouvoir de décision (en informant bien entendu le correspondant ministériel) ;
- par la volonté de trouver, sur les demandes fondées sur l'équité, au niveau des instances "décisionnelles" les plus élevées et en liaison avec le correspondant ministériel, une réponse appropriée.
b) Au niveau des services déconcentrés
c) Au niveau des collectivités décentralisées
d) Au niveau des organismes sociaux
- la désignation d'un correspondant dans chaque caisse nationale ;
- l'envoi systématique au secteur social de la Médiature des circulaires juridiques de ces caisses ;
- la diffusion de circulaires ou d'instructions aux organismes
locaux pour mieux faire connaître l'Institution.
- Aider à surmonter la difficulté de la procédure de saisine, en "suivant" les réclamants qui saisissent directement la Médiature, d'abord orientés vers les délégués puis recontactés deux mois après par la Médiature lorsque leurs dossiers ne reviennent pas régularisés.
- Informer mieux les réclamants en adressant au parlementaire la réponse en double exemplaire et en demandant au parlementaire d'informer le réclamant, ainsi qu'un avis de réception personnalisé au réclamant.
- Raccourcir les délais d'instruction en faisant régulièrement
des lettres de rappel aux organismes saisis et en faisant le point
périodiquement avec les correspondants ministériels
et en reprenant les dossiers qui "errent" pour exiger
de l'administration une réponse définitive.
- des travailleurs sociaux,
- des conciliateurs,
- de toutes les structures úuvrant pour la Médiature,
- en proposant prochainement une brochure grand public sur 1 l'Institution.
F. L'ACTIVITE PUBLIQUE DU MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE
1)Les relations internationales
- du côté des organismes administratifs en général, auxquels le citoyen a recours, par le développement d'une politique d'accueil comprenant l'information personnalisée sur ce qu'il doit faire lorsqu'il entreprend une démarche ; l'emploi de textes et de formulaires didactiques en est un premier élément, comme cela a déjà été entrepris dans quelques organismes ;
- du côté des citoyens, un effort d'adhésion
aux expériences de formation offertes par les associations
privées situées dans leur environnement social ;
une sorte de service national de soutien pourrait être envisagé
à partir des jeunes et des retraités.
- sur l'harmonisation des délais en matière de prescription et de remboursement des cotisations de sécurité sociale et l'information des cotisants :
- sur la clarification de la notion de travailleur indépendant au regard de l'immatriculation à l'U.R.S.S.A.F. ;
- sur l'information préalable des assurés sociaux
sur les conditions de remboursement des frais de transport.
G. POUR UNE MEILLEURE COMPREHENSION
1) Rapprocher les parties au litige
- comment améliorer la qualité de la taxation par l'information des contribuables ;
- comment faciliter les démarches des contribuables à l'égard d'une administration trop souvent méconnue
- comment accélérer le traitement des demandes et
l'exécution des décisions.
- Dans le premier cas, une commune située dans une zone d'ombre en télévision, envisageait d'installer un réémetteur pour améliorer la réception des programmes d'Antenne 2 et de FR3. Elle acceptait, avec l'aide financière du département et de la région, de prendre en charge l'investissement initial. Pour leur part, Télédiffusion de France et les deux chaînes publiques devaient, conformément à la réglementation en vigueur, assurer les frais de fonctionnement de la station réémettrice. Les réponses trop imprécises des organismes concernés n'ont pas permis au conseil municipal de concrétiser le projet et le maire a saisi le Médiateur de la République.
- Dans le second cas, un parlementaire s'est fait l'écho de différents maires de sa circonscription se plaignant des délais excessifs mis par l'I.N.S.E.E. pour informer les mairies du décès d'un électeur survenu hors de sa commune d'origine. Ces délais de plusieurs mois ont des incidences non négligeables pour les municipalités qui ne peuvent mettre à jour en temps réel leurs fichiers électoraux. De ce fait, il existe un risque que figurent parmi les électeurs... des personnes décédées !
- Une commune et l'Etat ont été condamnés par le Conseil d'Etat à payer l'une et l'autre une indemnité de 120 millions de francs à un promoteur qui a été mis dans l'impossibilité de réaliser son projet. L'Etat pourra supporter cette charge, la commune sûrement pas, et les habitants menacent de faire la grève de l'impôt.
- Une commune, associée à d'autres, a concédé
l'aménagement d'une zone industrielle. Les opérations
ont financièrement mal tourné et la reddition des
comptes est subordonnée à l'aboutissement d'une
procédure judiciaire qui se prolonge depuis une dizaine
d'années. Le budget de la commune est bien sûr affecté
par cette situation, qu'il s'agisse d'un aménagement paralysé
et improductif ou de prévisions de charges à inscrire
au budget.
- Tout d'abord pour rappeler que le Médiateur qui accueille une réclamation demande une réponse de l'autorité administrative mise en cause, ce qui signifie que la responsabilité personnelle du représentant de la collectivité soit claire et que le Médiateur de la République ne peut se satisfaire de la réponse d'un avocat.
- Le second point est que si les personnes morales sont encore
exclues de la possibilité de saisir le Médiateur,
c'est essentiellement parce qu'elles ont, en général,
des moyens financiers tels qu'elles peuvent financer le concours
d'un conseil. Il y a un cote "social" dans le recours
au Médiateur. Celui-ci ne saurait donc être le concurrent
de l'avocat ni pour les grands organismes, c'est-à-dire
les collectivités qui ont déjà leurs conseils,
ni pour les dossiers "lourds" en termes d'enjeux financiers
pour lesquels le recours à un conseiller juridique est
indispensable.
2) Les problèmes des personnes âgées
- le versement par les conseils généraux de l'allocation compensatrice pour aide d'une tierce personne aux personnes hébergées à titre payant en centre de long séjour ;
- les conditions d'attribution de l'allocation logement aux personnes
résidant dans une maison de retraite ou un centre de long
séjour.
- la première, le 25 octobre 1990 (STR 90-08) pour assouplir les conditions de versement de l'allocation de logement à caractère social aux personnes âgées placées en maison de retraite et qui ne peuvent en bénéficier en raison de l'absence de conformité des locaux où elles se trouvent avec la réglementation très stricte qui a été imposée pour le versement de cette prestation ;
- la deuxième le 12 juillet 1991 (STR 91-02) pour
demander une clarification des textes afin de lever les ambiguïtés
dont certains présidents de conseils généraux
se prévalaient pour refuser de verser l'allocation compensatrice
pour aide d'une tierce personne.
3) Faciliter l'accès à la justice administrative
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