La proposition est à l'étude dans les services du Ministère de la Justice et du Ministère de l'Intérieur. Le Ministre de la Défense, quant à lui, a déjà fait savoir au Médiateur qu'il souscrit à ses observations et se tient à sa disposition pour tous avis ou études complémentaires qui pourraient lui être nécessaires.
B- Réformes initiées ou obtenues par les secteur d'instruction
Cette modalité de la proposition de réforme a été Plusieurs fois expliquée.
On rappellera la mention faite dans le rapport de 1982 la concernant:
" Il arrive que, dans une affaire, la simple intervention du Médiateur auprès du Ministre compétent aboutisse à une modification de la règle de droit (publication d'une circulaire, par exemple). On a alors affaire à une proposition de réforme " impromptue ", parce qu'imprévisible -on ne comptait pas sur un tel succès- et qui n'a pu, de ce fait, être prise en charge dès l'origine par le service des réformes ".
FINANCES
- Difficultés pour les contribuables non imposables à l'impôt sur le revenu et soumis à un régime forfaitaire pour obtenir le remboursement de l'avoir fiscal ou du crédit d'impôt correspondant à leurs revenus de valeurs mobilières.
La procédure jusque-là en vigueur aboutissait à suspendre le traitement de la déclaration des revenus de ces contribuables dans l'attente de la fixation du forfait ou de l'évaluation administrative. Or le Médiateur a été saisi de plusieurs réclamations d'administrés rappelant que, malgré les sommes qui leur étaient dues, ils se voyaient contraints de payer dans les délais les impôts locaux qui leur étaient réclamés. Cette situation semblait a priori anormale.
Alerté, le Ministre chargé du Budget répondait le 12 juillet 1985:
" Cette situation se justifiait, d'abord, par le souci d'éviter des complications administratives en cas de régularisation, c'est-à-dire de reversement d'un avoir fiscal restitué à tort impliquant l'établissement d'un titre de perception ".
" D'autre part, la plupart des restitutions tardives concernent, en fait, les exploitants agricoles qui disposent, pour souscrire leur déclaration et lorsque leurs revenus accessoires ne les rendent pas imposables, du même délai que celui qui leur est imparti pour dénoncer le forfait. Les difficultés sont donc nées du fait qu'un certain nombre de ces contribuables souscrivent " prématurément " une première déclaration des revenus dans le seul but d'obtenir le remboursement de l'avoir fiscal ".
Il précisait cependant:
" Après examen de cette question et en dépit d'une légère complication des procédures de traitement informatique de l'impôt sur le revenu, il m'a paru possible d'infléchir le dispositif actuel, afin d'assurer plus rapidement le remboursement en cause à compter des revenus de 1984. La modification envisagée ne concernera que les contribuables non imposables ou ayant bénéficié d'une restitution totale au cours de l'année précédente ".
La mesure adoptée paraît de nature à résoudre désormais la plupart des difficultés signalées.
II- L'attention du Médiateur a été appelée sur